FxOS

Nous vous parlions de B2G OS dans notre article de juin dernier. Nous allons évoquer à nouveau es différentes informations communiquées es dernières semaines.

Pour rappel, B2G OS est un système d’exploitation autonome et complet pour le Web ouvert, open source et développé par la communauté Mozilla. Il s’appuie sur Firefox OS.

Les commencements sont des moments délicats.

B2G OS en est à la fin du début du commencement. En effet, depuis jeudi soir, la transition, mise en place par Mozilla après ses annonces de l’arrêt Firefox OS pour smartphones et de son aide à passer à un développement mené par la communauté, est finie. Voyons un peu ce que cela implique.

Mozilla, qui a annoncé réorienter le projet Firefox OS vers les objets connectés et l’internet des objets sous le nom de Connected Devices, a octroyé du temps employé pour adapter le code de Firefox OS à un projet mené par la communauté qui a repris le nom de code de Firefox OS : B2G OS. Les employés de Mozilla ont « codé » pour retirer les anciennes API (bibliothèques d’instructions à la disposition des développeurs) et passer à un modèle où tout ce qui est visible – écran d’accueil, le navigateur, les paramètres, etc. (chrome) – sera basé sur des standards web, actuels ou émergents (Service Workers, Manifest et Push). Les thèmes et les paquets linguistiques seront retirés et le support de WebExtensions, la solution de Google Chrome pour les extensions en train d’être implémentée dans Firefox, sera ajouté.

Bonjour mes petits,

Dans l’annonce des JDLL (Journées du logiciel libre) 2016, nos Mozilliens craignaient que j’y sois absente. Eh bien non ! J’ai bien accompagné mon petit-fils Le Fox à Lyon, le week-end des 2 et 3 avril.

J’ai voulu faire une surprise à tous les amis de mon petit-fils le Fox présents et me suis donc lancée dans cette aventure pleine de chamboulements.

Chers amis,

C’était la deuxième fois que j’accompagnais mon petit-fils le Fox à Bruxelles pour participer à la réunion européenne des développeurs de logiciels libres et open source appelée FOSDEM pour Free and Open Source Software Developers’ European Meeting, les 30 et 31 janvier 2016.

Tout d’abord, avant de vous dévoiler ce que j’ai fait pendant ces deux jours, mon petit-fils le Fox m’a expliqué que ce rendez-vous est de plus en plus important avec la présence de nouvelles communautés, mais, les murs ne pouvant pas être poussés, c’est pourquoi la surface du stand de Mozilla et l’espace conférencier avaient été réduits, mais tout cela n’a pas découragé la venue de tous ses amis, et maintenant mes amis.

Firefox OS n’est pas né de nulle part. Il est le fruit d’une riche histoire. Découvrons-en un événement marquant.

Le 22 janvier 1998, 18 ans déjà et 18 ans seulement, Netscape faisait le pari du Libre, pour survivre.

Ce jour-là, la société Netscape Communications Corporation, éditrice de la suite Internet Netscape Communicator contenant le client web Netscape Navigator, annonçait la gratuité des versions 4.0 de ces deux logiciels, et surtout et d’abord la libération du code source de Netscape Communicator 5.0 qui serait posté et librement disponible sur Internet. Le code qui servira de base aux futurs développements sera disponible sous une licence libre et gratuite ce premier trimestre de 1998. La société Netscape mettra à disposition le code de ces versions pour développeurs sous une licence permettant les modifications du code source et la redistribution, en s’appuyant sur l’héritage de la GNU Public License, plus connue de son sigle GPL.

Pour la première fois, une société cotée en bourse basculait dans le camp du logiciel libre. Elle comptait tirer profit de la créativité de milliers de programmeurs qui grâce à Internet pourraient collaborer et améliorer le code de Netscape, œuvre commune garantie par une licence libre. « Cette stratégie a été conçue pour accélérer le développement et la libre distribution par Netscape de futures versions de très bonne qualité aux clients professionnels et aux particuliers, ensemençant davantage le marché pour les solutions entreprise de Netscape et Netcenter business. »

Même si vous ne mangeriez pas la pâtée de votre chien, vous allez adorer celle du Fox !

Dans le monde de l’informatique, le dogfooding est un concept en vogue. En long, c’est « eating your own dog food », traduit littéralement par « manger sa propre nourriture pour chien », pour désigner l’utilisation de ses propres produits et services afin de se confronter directement à ses qualités et défauts.

Mozilla a mis en place un Participation Hub pour Firefox OS. Cette plateforme veut rassembler les moyens de participer au futur de Firefox OS en testant la prochaine version au fur et à mesure de son développement et en faisant des retours selon ses compétences. La page Devices rassemble les mobiles pour la majorité desquels une communauté maintient une ou plusieurs versions de Firefox OS et une poignée fournies par Mozilla (juste deux LG Nexus actuellement). Y sont pour l’heure répertoriés des téléphones vendus avec Firefox OS et des smartphones Android, en majorité des modèles de Sony. La liste est appelée à s’allonger.

Voici notre sélection mensuelle de l’actualité de Firefox OS des mois de novembre et décembre.

Et si on mettait Firefox OS sur Android ?

Cela n’a pas dû vous échapper, Mozilla a développé une application permettant de lancer l’interface de Firefox OS sur les terminaux Android. L’utilisateur retrouve alors tout l’univers de la version 2.5 agrémenté des applications Android déjà installées sur le téléphone. Une bonne idée pour faire connaître l’interface, reste que cette application ne donne à l’utilisateur que le goût de notre OS, mais pas la possibilité de l’installer complètement sur le smartphone. Il faudra attendre que le travail de portabilité de Firefox OS sur d’autres équipements (notamment les smartphones Sony) fasse son œuvre. Un site web a d’ailleurs été mis en place pour proposer des builds prêtes à l’emploi pour différents modèles de smartphone.

Firefox OS, n’est pas mort

Si le temps n’est pas à l’hiver, un souffle glacial est passé sur toute la communauté de Firefox OS en fin d’année : partout les sites d’information ont annoncé la fin de Firefox OS ! C’est une habitude curieuse, mais les médias ont souvent tendance à mettre en avant les mauvaises nouvelles : on n’a jamais autant communiqué sur notre OS !

Le week-end des 16 au 17 janvier, le Firefox OS France User Group organise un hackathon dans sa forme traditionnelle chez Mozilla Paris.

Le vendredi soir, le déroulé du week-end sera présenté avec des conférences qui présenteront les points techniques des add-ons (modules) et du portage Android vers Firefox OS basées sur le système de builds Cyanogenmod.

Plusieurs ingénieurs Mozilla se déplaceront pour aider et Guillaume Marty (Londres) pour les add-ons de Firefox OS, et Adam Farden (République tchèque) et Juan Gomez (Madrid) pour la partie portage.

Parce que les applications sont essentielles à tout écosystème mobile, nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir une application par jour jusqu’au 24 décembre, selon la tradition commerciale des calendriers de l’Avent.

Pour terminer cette semaine aux quatre inédits, aux côté de valeurs sûres, nous vous proposons l’allié idéal pour les courses d’avant fêtes.

Vous pourriez croire que nous vous proposons l’application du jour par copinage, son auteur étant un pilier de la communauté Mozilla francophone, mais il se trouve que nous avons découvert cette appli lorsqu’elle a obtenu la note de 5/5 quand le site Firefox OS Guide l’a passée en revue. Il s’agit de FoxShop de Théo Chevalier.

Adaptée à plusieurs tailles d’écrans, cette application est disponible pour votre Firefox OS, mais aussi sur un ordinateur ou un système Android équipé de Firefox. L’application est traduite en 11 langues dont le français. L’appli gratuite fonctionne hors connexion et est aussi disponible pour un ordinateur ou un Android muni de Firefox.

Firefox OS n’est pas né de nulle part. Il est le fruit d’une riche histoire. Découvrons-en un événement marquant.

Ce 9 novembre, nous fêtons le 11^e anniversaire de la sortie de la version 1.0 de Firefox. Cette date fut un jalon important dans la conquête de notoriété et le succès du projet Mozilla.

Après deux ans d’efforts, Mozilla, qui pendant ce temps a recentré le projet autour de Firefox et Thunderbird au détriment de la suite Mozilla et a acquis son indépendance tout en perdant la presque totalité de ses ingénieurs rémunérés pour travailler sur ses logiciels, publie en 15 langues un logiciel jugé assez bon pour être millésimé 1.0, selon les critères exigeants du logiciel libre.